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Joint Press Release
Peace Activist Olga Karatch Was Sentenced to 12 Years in Prison Due to Her Human Rights Activities
Belarus must stop prosecuting peace activists and conscientious objectors!
The European Bureau for Conscientious Objection, War Resisters’ International (WRI), the International Fellowship of Reconciliation (IFOR), and Connection e.V. condemn the 12-year prison sentence and a fine of 170,000 Euros imposed on EBCO board member Olga Karatch in her recent trial in Belarus.
On July 8, 2024, Brest Regional Court announced the verdict in the case of human rights defender Olga Karach, head of the International Center for civil initiatives “Our House” (Nash Dom). Olga Karatch is accused of “conspiracy to seize power by unconstitutional means“ (part 1 of Article 357 of the Belarusian Criminal Code); "promotion of extremist activity" (part 1 and part 2 of Article 361-4 of the Belarusian Criminal Code); "discrediting the Republic of Belarus" (Article 369-1 of the Criminal Code). Together with her, Veranika Tsepkala, Yauhen Vilski, Anatoli Kotau and Vadzim Dzmitrenak received 12 years in prison each and fines.
The decision announced on July 8 in the Brest Regional Court creates an extremely worrying situation for the security of Olga Karatch and her organization International Center for Civil Initiatives "Our House" (Nash Dom), which supports war resisters and conscientious objectors in Belarus as part of the #ObjectWarCampaign network. This decision of the court reinforces the threat to the security of peace activists and human rights defenders in Belarus. This concerning situation has also been highlighted last week by the UN Special Rapporteur on the situation of human rights in Belarus, during her report to the UN Human Rights Council in Geneva.
Karatch, through her organization 'Our House', carries out numerous activities defending human rights and advocating the right to conscientious objection to military service in Belarus. She is also supporting Belarusian citizens who have fled to other countries to avoid military service in Belarus and possible military activities in support of the illegal Russian aggression to Ukraine. Because of these activities she has been subject to multiple prosecutions and even the risk of deportation from Lithuania where she is currently seeking protection. Apart from the decision announced on July 8, she is also waiting for the decisions in other two cases in which she is tried. Karach stated that she expects death penalty or 25 years in prison in one of these cases. This clearly shows the risks that Belarusian human rights defenders are exposed to.
Olga Karatch is being threatened, tried and punished for her peace work and it is simply unacceptable! The European Bureau for Conscientious Objection (EBCO), War Resisters’ International (WRI), the International Fellowship of Reconciliation (IFOR), and Connection e.V. stand in solidarity with the human rights defender Olga Karatch and will continue to follow her case closely.
9 July 2024
Press release of "Our House" Nash Dom, WHRD Olga Karatch sentenced to 12 years in prison in absentia in Belarus : https://news.house/62484
For more information and interviews please contact:
Olga Karach, Olga Karatch, head of the International Center for civil initiatives “Our House”, olga.karatch@gmail.com
Communiqué de presse
La militante pour la paix Olga Karatch condamnée à 12 ans de prison en Biélorussie pour ses actions en faveur des droits de l’Homme
La Biélorussie doit cesser de poursuivre les militants pour la paix et les objecteurs de conscience !
Le Bureau européen de l’objection de conscience (BEOC), l’Internationale des Résistant(e)s à la Guerre (WRI), le Mouvement international de la réconciliation (IFOR) et Connection e.V. condamnent la peine de 12 ans de prison ainsi que d’une amende de 170 000 euros infligées à Olga Karach, membre du conseil d'administration de l'EBCO, lors de son récent procès en Biélorussie.
Le 8 juillet 2024, le tribunal de grande instance de Brest a annoncé le verdict dans l'affaire de la défenseuse des droits humains Olga Karatch, directrice du Centre international d’initiatives civiles "Our House" (Nash Dom). Olga Karach est accusée de "conspiration en vue de la prise de pouvoir par des moyens inconstitutionnels" (partie 1 de l'article 357 du code pénal biélorusse) ; "promotion d'activités extrémistes" (partie 1 et partie 2 de l'article 361-4 du code pénal biélorusse) ; "discrédit de la République de Biélorussie" (article 369-1 du code pénal). Veranika Tsepkala, Yauhen Vilski, Anatoli Kotau et Vadzim Dzmitrenak ont été condamnés à 12 ans de prison chacun ainsi qu’à des amendes.
La décision annoncée le 8 juillet par tribunal de grande instance de Brest constitue une situation extrêmement préoccupante pour la sécurité d'Olga Karatch tout comme pour celle de son organisation International Center for Civil Initiatives "Our House" (Nash Dom), qui, dans le cadre du réseau #ObjectWarCampaign, soutient les résistants de guerre et les objecteurs de conscience en Biélorussie. Cette décision du tribunal renforce la menace qui pèse sur la sécurité des militant.e.s pacifistes et des défenseuses et défenseurs des droits humains en Biélorussie. Cette préoccupante situation a également été soulignée la semaine dernière par le rapporteur spécial des Nations unies sur l’état des droits humains en Biélorussie lors de son rapport au Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève.
Olga Karatch, par l'intermédiaire de son organisation "Our House", exerce en Biélorussie un grand nombre d’actions de défense des droits humains et du droit à l'objection de conscience au service militaire. Elle soutient également les citoyens biélorusses qui se sont réfugiés dans d'autres pays pour éviter le service militaire en Biélorussie tout comme d'éventuelles activités militaires en soutien à l'agression illégale de la Russie contre l'Ukraine. En raison de ces activités, elle a fait l'objet de multiples poursuites et risque même d'être expulsée de Lituanie, pays dans lequel elle demande actuellement protection. Outre la décision annoncée le 8 juillet, elle attend également les décisions dans les deux autres affaires dans lesquelles elle est jugée. Olga Karatch a déclaré qu'elle s'attendait à la peine de mort ou à 25 ans d’emprisonnement dans l'une de ces affaires. Ceci témoigne clairement des risques auxquels sont exposés les défenseuses et défenseurs des droits de humains biélorusses.
Olga Karatch se voit menacée, jugée et punie pour son travail en faveur de la paix ce qui est tout simplement inacceptable !
Le Bureau européen pour l'objection de conscience (EBCO), War Resisters' International (WRI), le Mouvement international de la réconciliation (IFOR) et Connection e.V. se déclarent solidaires de la défenseuse des droits humains Olga Karatch et continueront à suivre son cas de près.
Plus d’informations :
Communiqué de presse de "Our House" Nash Dom, WHRD Olga Karatch condamnée à 12 ans de prison par contumace en Biélorussie : https://news.house/62484
Pour plus d’information et interviewss, veuillez contacter :
Olga Karatch, directrice du Centre international pour les initiatives civiles "Our House” : olga.karatch@gmail.com